Une jeunesse qui se cherche, qui veut être reconnue, se rendant compte que les diplômes qui promettaient la sécurité ne garantissent plus l'avenir.
Et une société en pleine mutation, mondialisation, dans laquelle on peut parler par internet aussi facilement avec son voisin de palier qu'avec celui qui est à l'autre bout de la planète, où les emplois de demain ne sont plus ceux d'hier et ne seront sans doute pas comme ceux d'aujourd'hui.
Les bases du monde dans lequel les jeunes vivent ne sont plus stables, et les repères que propose notre société européenne sont bousculés de toute part.
On peut comprendre que la jeunesse vit un mal être, s'inquiète.
Il faut prendre cela au sérieux.
Le CPE n'est qu'une étincelle qui a servi de catalyseur et provoque ce cri dans la rue.
Essayons d'être à l'écoute, la vraie écoute, en se respectant, en réfléchissant avec tous les acteurs de ce monde, sans camper sur ses positions d'une façon obstinée qui ne fait rien avancer du tout.
Et évitons la violence qui n'a jamais rien apporté, d'un côté comme de l'autre.
Et j'ose suggérer qu'on peut peut-être prier l'Esprit Saint afin qu'il nous aide et nous éclaire, chacun dans nos rôles respectifs, que nous soyons jeune, parent, élu, chef d'entreprise, syndicaliste..
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