21 septembre 2006

Les réfugiés de Calais : appel urgent association C'SUR

URGENT
 
Bonsoir ,
 
Les réfugiés sont plus de 350 et nous manquons de vêtements. Il n'y aura donc pas de vestiaire samedi 23 septembre.
La prochaine distribution aura lieu le samedi suivant si nous arrivons à collecter un maximum de vêtements chauds. N'hésitez pas à contacter autour de chez vous ainsi qu'un maximum d'assos.
Ils ont besoin de couvertures, parkas,...
Les nuits se rafraîchissant, la situation va redevenir tragique.
Merci pour eux.
 
Catherine Vitre

Le site du collectif : http://www.csur62.com/

12 septembre 2006

Les réponses qui n’arrivent pas à Dieu sont trop courtes.

Aux éducateurs : Trop courtes, les réponses qui n'arrivent pas à Dieu
Exhortation de Benoît XVI lors des vêpres à Munich

ROME, Lundi 11 septembre 2006 (ZENIT.org) – « Les réponses qui n'arrivent pas à Dieu sont trop courtes » : le pape Benoît XVI encourage les éducateurs à susciter chez les jeunes les interrogations fondamentales. La technique et les connaissances dit le pape en substance ne « suffisent pas ».

Le pape s'est en effet adressé aux éducateurs dans le cadre des vêpres de dimanche soir en la cathédrale de Munich.

Aux éducateurs et aux professeurs de religion, le pape disait : « je vous prie de tout cœur de maintenir la recherche de Dieu présente dans l'école, de ce Dieu qui en Jésus Christ s'est rendu visible pour nous. Je sais que dans notre monde pluraliste, il est difficile à l'école de lancer le discours sur la foi. Mais ce n'est pas du tout suffisant que les enfants et les jeunes acquièrent à l'école uniquement des connaissances et des aptitudes techniques, et pas les critères qui donnent aux connaissances et aux aptitudes une orientation et un sens ».

« Stimulez les élèves à poser des questions pas seulement sur ceci et cela – c'est aussi une bonne chose – mais à s'interroger surtout sur le 'd'où' et 'vers où' de notre vie. Aidez-les à se rendre compte que toutes les réponses qui n'arrivent pas à Dieu sont trop courtes ».

09 septembre 2006

Invitation à vivre un dimanche "habité"

Extrait de l'homélie de Benoît XVI aux JMJ 2005
Rendre le Christ maître de notre sabbat


      L'Eucharistie fait partie du dimanche. Au matin de Pâques, les femmes en premier, puis les disciples, ont eu la grâce de voir le Seigneur. Depuis lors, ils ont su que désormais le premier jour de la semaine, le dimanche, serait son jour à lui, le jour du Christ. Le jour du commencement de la création devenait le jour du renouvellement de la création. Création et rédemption vont ensemble.

      C'est pour cela que le dimanche est tellement important. Il est beau qu'aujourd'hui, dans de nombreuses cultures, le dimanche soit un jour libre ou, qu'avec le samedi, il constitue même ce qu'on appelle le « week-end » libre. Ce temps libre, toutefois, demeure vide si Dieu n'y est pas présent.

      Chers amis ! Quelquefois, dans un premier temps, il peut s'avérer plutôt mal commode de devoir prévoir aussi la Messe dans le programme du dimanche. Mais si vous en prenez l'engagement, vous constaterez aussi que c'est précisément ce qui donne le juste centre au temps libre. Ne vous laissez pas dissuader de participer à l'Eucharistie du dimanche et aidez aussi les autres à la découvrir. Parce que la joie dont nous avons besoin se dégage d'elle, nous devons assurément apprendre à en comprendre toujours plus la profondeur, nous devons apprendre à l'aimer. Engageons-nous en ce sens, cela en vaut la peine ! Découvrons la profonde richesse de la liturgie de l'Église et sa vraie grandeur : nous ne faisons pas la fête pour nous, mais c'est au contraire le Dieu vivant lui-même qui prépare une fête pour nous.


02 septembre 2006

Homélie que j'ai prononcée le 1er septembre 2006 devant mes collègues enseignants

Homélie du 1er septembre 2006

Rentrée scolaire

Haffreingue Chanlaire

(textes St Paul corinthiens 1, 17-25 et St Matthieu 25, 1-13.)

Ces 2 textes que nous venons d'entendre, sont plutôt déconcertants pour éclairer une rentrée scolaire; Ceux sont prévus dans l'ordinaire de la messe de ce jour.

D'abord St Paul qui vient nous dire " la sagesse des sages, je la mènerai à sa perte, et je rejetterai l'intelligence des intelligents. " Avec des paroles comme cela, nous allons pouvoir dire la semaine prochaine à nos élèves : " rentrez chez vous, retournez en vacances ! "

Et Jésus le Christ qui donne cette parabole des vierges qui attendent l'époux, et celui-ci qui tarde à venir... Qu'est-ce à dire ? Qu'elle est cette huile qui vient à manquer aux insensées ?


Permettez moi de vous entraîner dans une petite méditation.


Il me semble qu'apparaît dans ces textes toute la dimension spirituelle de l'enseignement catholique.

Si nous nous contentons d'enseigner un savoir, si cette transmission n'est pas habitée par l'Esprit de l'Evangile, je dirais même plus, si elle n'est pas imbibée de l'Amour de Dieu pour ses créatures et sa création, quelque part, nous avons faux.

Comme le dit St Paul dans ce texte que nous venons d'entendre : " Puisque le monde avec toute sa sagesse, n'a pas su reconnaître Dieu à travers les oeuvres de la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par cette folie qu'est la proclamation de l'Evangile. " et il continue par cette proclamation de foi : " Nous, nous proclamons un Messie crucifié, scandale pour les juifs, folie pour les païens ".

Si nous sommes de simples exécutants des programmes officiels donnés par le ministère de l'éducation nationale, quelle valeur ajoutée apportons nous aux jeunes qui nous sont confiés ?


Nous avons pour mission d'apporter de la couleur à notre enseignement, dans la façon dont nous avons à le faire passer, dans la façon où nous encadrons nos jeunes, pour qu'eux mêmes perçoivent l'Esprit de l'Evangile qui nous anime et qu'eux aussi désirent découvrir cette folie de Dieu.


Comment arriver à cela ?

Je crois que l'Evangile nous donne un éclairage. Le Christ prend encore un fois l'exemple d'un mariage, pour nous rappeler que Dieu fait alliance avec nous.

Pourquoi ces jeunes filles attendent l'époux ?


Dans les coutumes juives, le mariage était célébré en deux actes. Le premier acte était l'engagement officiel et contraignant des deux jeunes et de leurs familles.  Après un certain temps, les noces étaient achevées par le second acte qui était la venue de l'époux à la maison de la fiancée, là où elle l'attendait pour quitter sa famille et aller demeurer chez lui, pour toujours.

Dans cette parabole, nous sommes juste entre les deux étapes.

L'époux bien-sûr représente le Christ. Il tarde à venir. Soudain il arrive, tout le monde est alors assoupi. Elles se réveillent, et 5 d'entres elles n'avaient pas prévu ce retard et manquent d'huile.

Qu'est-ce que cette venue de l'époux ? Bien sûr il reviendra à la fin des temps comme il est parti lors de l'ascension. Mais aussi n'est-il pas là par l'Esprit présent à nos côtés se réjouissant quand nous nous réjouissons, souffrant quand nous souffrons, nous conduisant en bon pasteur qu'il est.

Nos jeunes aussi vivent. Sommes nous en état de veille ou endormis lorsque ceux-ci chemine dans leur vie. Avons-nous aussi assez de " carburant " pour avoir la lumière au bon moment et ainsi les aider ?

Quelle est cette huile dont nous avons besoin ? Ne serait-ce pas la lecture et l'approfondissement de la Parole de Dieu, qui nous permet de mieux connaître le Christ et donc le Père.

Ne serait-ce pas la prière qui doit habiter nos journées de travail ou de repos ?

Ne serait-ce pas la réponse à l'invitation au repas auquel nous allons participer dans 3 minutes grâce à nos frères prêtres.


Voici ce que Benoît XVI dit de l'Eucharistie :

" Jésus ne nous a pas donné la mission de répéter la Cène pascale, qui, du reste, en tant qu'anniversaire, ne peut pas se répéter à volonté. Il nous a donné la mission d'entrer dans son « heure ».  L'heure de Jésus est l'heure où l'amour est vainqueur. En d'autres termes c'est Dieu qui a vaincu, parce qu'il est l'Amour. L'heure de Jésus veut devenir notre heure et elle le deviendra si nous-mêmes, par la célébration de l'Eucharistie, nous nous laissons entraîner dans ce processus de transformations que le Seigneur a en vue. L'Eucharistie doit devenir le centre de notre vie. " 


En conclusion, soyons comme les vierges prévoyantes, alimentons nos lampes à la source, pour être présence habitée auprès de nos jeunes.



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