27 février 2006

Il existe des « démons » modernes qu’on ne peut vaincre qu’à travers le jeûne et la prière

Un beau texte de réflexion à 2 jours de l'entrée en carême.

Méditation de l'Evangile du dimanche 26 février du p. Cantalamessa

ROME, Dimanche 26 février 2006 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le commentaire de l'Evangile de ce dimanche, proposé par le père Raniero Cantalamessa OFM Cap, prédicateur de la Maison pontificale.

Evangile de Jésus Christ selon saint Marc 2, 18-22

Comme les disciples de Jean Baptiste et les pharisiens jeûnaient, on vient demander à Jésus : « Pourquoi tes disciples ne jeûnent-ils pas, comme les disciples de Jean et ceux des pharisiens ? » Jésus répond : « Les invités de la noce pourraient-ils donc jeûner, pendant que l'Époux est avec eux ? Tant qu'ils ont l'Époux avec eux, ils ne peuvent pas jeûner. Mais un temps viendra où l'Époux leur sera enlevé : ce jour-là ils jeûneront.
Personne ne raccommode un vieux vêtement avec une pièce d'étoffe neuve ; autrement la pièce neuve tire sur le vieux tissu et le déchire davantage. Ou encore, personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement la fermentation fait éclater les outres, et l'on perd à la fois le vin et les outres. A vin nouveau, outres neuves ».

© AELF


Pourquoi tes disciples ne jeûnent-ils pas ?

« Comme les disciples de Jean Baptiste et les pharisiens jeûnaient, on vient demander à Jésus : 'Pourquoi tes disciples ne jeûnent-ils pas, comme les disciples de Jean et ceux des pharisiens ?' Jésus répond : 'Les invités de la noce pourraient-ils donc jeûner, pendant que l'Époux est avec eux ? Tant qu'ils ont l'Époux avec eux, ils ne peuvent pas jeûner. Mais un temps viendra où l'Époux leur sera enlevé : ce jour-là ils jeûneront' ».

Jésus ne nie pas ainsi la pratique du jeûne, mais il la renouvelle dans ses modes, ses temps et ses contenus. De nos jours, le jeûne est devenu une pratique ambiguë. Dans l'antiquité on ne connaissait que le jeûne religieux ; aujourd'hui il existe un jeûne politique et social (la grève de la faim), un jeûne lié à l'hygiène ou l'idéologie (végétarien), un jeûne pathologique (anorexie), un jeûne esthétique (pour garder la ligne). Il existe surtout un jeûne imposé par la nécessité : celui des millions d'être humains qui ne disposent pas même du minimum indispensable et qui meurent de faim.

Ces jeûnes-là n'ont en soi rien à voir avec des jeûnes religieux et ascétiques. Dans le jeûne esthétique, au contraire, on « mortifie » parfois (pas tout le temps) le vice de la gourmandise uniquement pour obéir à un autre péché capital, celui de l'orgueil ou de la vanité.

Il est donc important de chercher à redécouvrir le véritable enseignement biblique sur le jeûne. Dans la Bible on trouve la position du « oui, mais », de l'approbation et de la réserve critique vis-à-vis du jeûne. Le jeûne est en soi une chose bonne et recommandable ; il traduit des comportements religieux fondamentaux : révérence par rapport à Dieu, reconnaissance de ses péchés, résistance aux désirs de la chair, sollicitude et solidarité envers les pauvres… Cependant, comme toutes les choses humaines, cela peut conduire à la « vanité de la chair ». Il suffit de repenser aux paroles du pharisien dans le temple : « Je jeûne deux fois par semaine » (Lc 18,12).

Si Jésus nous parlait à nous, ses disciples d'aujourd'hui, sur quoi insisterait-il le plus, sur le « oui » ou sur le « mais » ? Nous sommes très sensibles aux raisons du « mais » et de la réserve critique. Nous sentons comme une chose plus importante le fait de « partager le pain avec celui qui a faim et vêtir celui qui est nu » ; nous avons, à juste titre, honte de parler de « jeûne » quand ce qui serait pour nous le comble de l'austérité – manger du pain et de l'eau – serait pour des millions de personnes un luxe extraordinaire, surtout s'il s'agit de pain frais et d'eau potable !

Ce sont en revanche les raisons du « oui » que nous devons redécouvrir. La question de l'Evangile pourrait de nos jours être posée d'une autre manière : « Pourquoi les disciples de Bouddha et de Mahomet jeûnent-ils et les tiens non ? » (On sait avec quel sérieux les musulmans observent leur Ramadan).

Nous vivons dans une culture dominée par le matérialisme et par une consommation à outrance. Le jeûne nous aide à ne pas nous laisser réduire à de purs « consommateurs » ; il nous aide à acquérir le précieux « fruit de l'Esprit » qui est « la domination de soi », nous prédispose à la rencontre avec Dieu qui est esprit, et nous rend plus attentifs aux besoins des pauvres.

Mais nous ne devons pas oublier qu'il existe des formes alternatives au jeûne et à l'abstinence de nourriture. Nous pouvons faire un jeûne de tabac, de boissons alcoolisées (cela fait non seulement du bien à l'âme mais aussi au corps), un jeûne des images violentes et sensuelles que la télévision, les spectacles, les revues, internet déversent chaque jour. Cette espèce de « démons » modernes est également une espèce que l'on ne peut vaincre qu'à travers « le jeûne et la prière ».

Spiritualité franciscaine

Ce site est créé par frère Benoît, responsable de la communauté franciscaine de Lille et s'adresse aux jeunes.
http://perso.wanadoo.fr/accueil_franciscain/vocations/index.htm
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24 février 2006

Nombre de chétiens dans le monde ?

Voici un article intéressant tiré du site www.zenit.org/french sur le nombre de catholiques dans le monde avec un nombre croissant de vocations :

ROME, Jeudi 23 février 2006 (ZENIT.org) – L'annuaire pontifical 2006, présenté à Benoît XVI samedi dernier, 18 février, par le cardinal Angelo Sodano, secrétaire d'Etat, indique que le nombre des catholiques a augmenté de 12 millions en 2005. Le nombre des diacres permanents ne cesse de croître.

C'est le premier « Annuaire pontifical » du pontificat de Benoît XVI. Etaient également présents à la présentation le Substitut des Affaires générales, Mgr Leonardo Sandri et les responsables de la publication.

Les catholiques sont en 2005 12 millions de plus qu'en 2004. Cependant, le même annuaire 2006 indique que leur nombre représentait 17, 2 % de la population mondiale en 2004, contre 17, 1 % en 2005.

En effet, en 2003-2004, la population mondiale est passée de 6.301 à 6.388 millions, mais l'augmentation des catholiques n'est pas parallèle et ils passent de 17,2 % de la population mondiale en 2003 à 17,1 % en 2004.

Une croissance confirmée chaque année et partout, depuis 1978, surtout en Europe et en Amérique du Nord: celle du nombre des diacres permanents, avec un nombre de 32.323 en 2004.

En augmentation également, les candidats au sacerdoce – religieux et diocésains – qui sont passés de 112.373 en 2003 à 113.044 en 2004 : une augmentation en Afrique et Asie, qui compense le recul en Europe.

Pour ce qui est du nombre de prêtres, il est également en augmentation, avec 405.891 prêtres – dont un tiers de prêtres religieux – soit 441 de plus en 2004 par rapport à 2003.

Plus précisément, leur nombre a augmenté en Afrique et Asie, il est stationnaire en Amérique et en Océanie, mais en diminution en Europe.

L'annuaire souligne en outre qu'en 2005 ont été érigés 15 diocèses, un siège métropolitain et une administration apostolique, et 170 nouveaux évêques ont été nommés, par Jean-Paul II et par Benoît XVI.

22 février 2006

Encyclique de Benoît XVI : "Dieu est amour"

Ce texte du Pape Benoît XVI mérite d'être lu. Il exprime bien le Dieu auquel je crois, un Dieu qui s'est incarné pauvrement en la personne de Jésus-Christ, qui a toujours cherché à être auprès des petits, des pauvres, des rejetés, de ceux qui n'ont pas eu de chance dans la vie, et qui nous invite à nous entraider en dépassant tous nos freins culturels, cultuels...
Il est lisible sur internet à cette adresse :
http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/encyclicals/documents/hf_ben-xvi_enc_20051225_deus-caritas-est_fr.html

Cheminent vers le diaconat

Bonjour, Le 23 avril 2006, Jean-Paul Jaeger, Evêque d'Arras, de Boulogne-sur-mer et de Saint Omer va m'ordonner diacre permanent.
En même temps que moi, seront ordonnés diacres permanents Vincent Leroy et Philippe de Beco.
Ce blog a pour objectif de permettre à toute personne d'exprimer sa pensée sur la Vie, et les moyens de la réussir, face aux difficultés d'aujourd'hui.